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Une pomme qui tombait bien

Back to blogging 4/10

Après les agendas papier, je suis passé au tout électronique en 1997 en achetant un Newton 2100, le dernier modèle de la gamme, last and least. Quelques mois plus tard, Apple décidait d’en arrêter la fabrication et le support, alors que ce merveilleux appareil était enfin parvenu à maturité.

Un vrai bonheur, une fois digéré le prix d’achat (il était horriblement cher). Reconnaissance de l’écriture manuelle, écran confortable par sa taille, intégration parfaite de l’agenda, du carnet d’adresses , des notes et de la liste des tâches, de très bonnes applications tierces, traitement de texte et tableur corrects. Il communiquait avec les téléphones et imprimantes au moyen de câbles, et ça fonctionnait. La gestion des mails était bonne, la navigation sur le web était possible, mais primitive. Son écran noir et blanc (gris foncé sur gris clair, disons) gérait mal les images. Le Newton ne lisait pas les MP3 et se contentait de jeux simples (échecs, backgammon, etc.). Mais on n’en demandait pas tant en 1997. Personne ne savait ce que WiFi veut dire, et les ports USB étaient encore à venir. Mais il y avait deux logements pour des cartes dont j’ai oublié le nom, ajoutant des fonctions ou de la mémoire.

J’ai beaucoup travaillé avec cette machine. Je l’ai ressortie hier de son tiroir pour essayer de la remettre en route. J’ai introduit quatre piles neuves et c’est reparti, j’ai retrouvé mes fichiers, mes notes de l’époque. En revanche, quand j’ai voulu régler la date et l’heure, je suis tombé sur une impossibilité : un bug du système d’exploitation fait que la machine cale au-delà du 5 janvier 2010 à 18:48:31. Il y a des patches de correction que je n’ai pas eu le temps d’appliquer, car pour cela il faut aussi remettre en route un vieux mac doté des ports capables de communiquer avec le Newton. Ce sera pour une autre fois peut-être.

La nostalgie du Newton ne touche pas que moi. Le site United Network of Newton Archive (unna.org) continue d’être maintenu par quelques passionnés, et on trouve des émulateurs Newton pour divers systèmes d’exploitation.

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J’aime le papier – Quelques mots sur l’histoire de mes agendas

Back to blogging 3/10

J’aime le papier, son grain, sa texture, sa teinte, sa main, son parfum. La manière dont il réagit à la plume, au crayon, à la bille du stylo. Merveilleuse matière porteuse de signes et de messages, durable, facile à conserver, immédiatement disponible sans alimentation électrique, utile même pour allumer le feu. Les plus beaux ? Le vergé, le filigrané et celui sur lequel on imprime les estampes et autres sérigraphies. Le plaisir maximal est atteint quand l’accord est parfait entre la plume qui glisse, laissant sa trace luisante, et la page satinée qui la reçoit en surface, là où l’encre sèche au lieu de suive les fibres dans la profondeur du papier. Pour la danse de la plume, les carnets Moleskine sont bons;  les cahiers Clairefontaine flirtent avec l’excellence, mais ils n’ont pas cette belle teinte crème.

J’aime aussi tout ce qui sert à écrire et à dessiner. Quoi de plus beau qu’une grande boîte de crayons de couleur ? Tout ce qui est capable de laisser une marque sur du papier me fascine, pinceaux, calames, stylos, mines de plomb du 5 H au 5 B, avec une préférence pour le 2B, contés, feutres et fusains. Quand je découvre une ville nouvelle, je visite ses papeteries. C’est là que j’achète mes souvenirs.

Il faudrait encore évoquer la typographie. Il y a toujours une émotion à sentir au bout du doigt qu’un papier a vraiment été imprimé : il garde un gaufrage, la marque des caractères de plomb qui ont posé l’encre dans le papier en s’y gravant. Les impressions d’aujourd’hui sont légères et superficielles en comparaison – mais pas moins belles.

Et pourtant, paradoxe, je rédige ces lignes à l’ordinateur, sans même passer par un brouillon manuscrit. Car j’aime aussi la technique, les machines, les bidules électroniques. Mes outils d’organisation sont passés du papier à l’écran. Pas d’un coup ni en une fois : il a fallu que les outils techniques deviennent suffisamment convaincants pour que j’abandonne tout le bel univers sensoriel du papier.

Puisque j’ai promis de parler de mes différentes tentatives d’organiser ma vie professionnelle (au moins celle-là), disons que j’ai fonctionné pendant de nombreuses années avec un agenda à anneaux, une feuille par jour, et des pages pour les notes, les comptes, les adresses etc. J’ai utilisé les modèles Succes Standard de chez Biella (ils sont toujours produits). Ils m’ont rendu les services que j’en attendais pendant au moins 15 ans : gérer mes classes, mes travaux, mes leçons, inscrire les notes, etc. À partir du moment où j’ai eu un ordinateur et une imprimante, j’ai produit mes propres modèles, imprimé les adresses, amélioré l’ordinaire de l’offre standard. J’ai dû acheter une perforeuse capable de faire 6 trous, fort chère. Mais les trous étaient d’un diamètre plus grand que ceux des pages vendues par l’éditeur de l’agenda, ça faisait bricolé, et ça me gênait.

Puis, vers 1990, j’ai craqué pour les organiseurs grand format, reliés cuir. Un kilo au bas mot. Les pages étaient au format A5 et avaient aussi six perforations. J’ai donc pu continuer de me servir de ma perforeuse. Il y avait des divisions plus nombreuses que dans la version Succes. Mais j’ai joué de malchance : l’éditeur que j’avais choisi a cessé de produire ses agendas, et j’ai dû me rabattre sur ceux d’un concurrent, plus beaux, mais incompatibles avec le matériel déjà acheté, parce que les perforations n’étaient pas espacées de la même manière.

Peu après – c’était fin 1997 – j’ai acheté un Newton et j’ai lâché tout ce papier.

J’en parlerai demain.

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Il faudrait prévoir les imprévus

Back to blogging 2/10

On a beau vouloir faire vite, des imprévus se mettent en travers de la route. Ça provoque des retards. Deux exemples.

Jeudi dernier, quand j’ai voulu faire mon premier billet pour back2blog, j’ai ouvert le tableau de bord de WordPress pour créer un nouvel article. C’est là que j’ai découvert que je devais faire 9 (neuf) mises à jour, pas une de moins. La première était celle de WordPress lui-même. Facile : il suffisait de cliquer sur un lien pour que la mise à jour se fasse automatiquement. J’ai cliqué. Il a encore fallu introduire le mot de passe FTP de mon site. Je ne m’en souvenais plus, mais je savais où je l’avais inscrit, je l’ai trouvé, je l’ai introduit et la procédure s’est remise en route. Pas longtemps : elle s’est arrêtée avec l’indication d’une erreur : le fichier machin n’a pu être copié. Impossible de continuer.

Sueurs froides. La panne. Vérification faite, le blog ne fonctionne plus. Il affiche un avertissement selon lequel le site est en maintenance. Moi qui suis d’ordinaire soucieux des sauvegardes au point d’en avoir trois, dont une est conservée ailleurs qu’à la maison, je n’ai pas pris la peine de faire celle du site avant de lancer la mise à jour. Google me livre les explications dont j’ai besoin pour procéder à une mise à jour manuelle. Méfiance : il est dit que c’est vraiment hyper simple et qu’il faut commencer par faire une sauvegarde du site. Merci, pour le coup, je me sens particulièrement nul. Par précaution, je copie sur mon disque dur deux dossiers qui paraissent renfermer mes contenus. La copie démarre, se poursuit, mais ne se termine pas. Je ferme tout et je relance le logiciel FTP. Voici qu’il réclame sa propre mise à jour. Allons-y, ils ont peut-être corrigé le bug sur lequel je suis tombé. Je reprends ensuite les opérations en suivant pas à pas les explications trouvées… et enfin la mise à jour se termine. Le site est redevenu consultable.

Je ne vous dis pas le soulagement. Enhardi par mon succès, je fais la mise à jour des thèmes et des extensions, sans aucun problème. Mais pour l’écriture du billet, c’est fini, je n’ai plus le temps. Ce sera pour demain.

Le deuxième exemple vient de mes démêlés avec les hashtags de Twitter. Je ne sais pas si ça vous arrive, mais à moi, oui. Je dépose attentivement les hashtags dans le texte de mon tweet, tout a l’air parfait, sauf qu’après vérification, je vois que le hashtag n’a pas pris : mon tweet n’apparaît pas dans le fil correspondant. Je fais un deuxième tweet encore plus attentivement. Même résultat. Sur trois tweets contenant le même hashtag, un seul a été reconnu. Heureusement, Stephanie veille au grain et retweete le lien que j’avais bien sûr oublié d’indiquer dans le tweet qui s’était comporté correctement.

Manifestement, je manque d’expérience ou j’ai perdu la main.  Manque de pratique. Et je suis distrait. Back2blog tombe à point nommé pour m’aider à reprendre de meilleures habitudes.

Sinon, pas de souci. Tout va bien, merci.