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Thalès, Anaximandre et Anaximène, nos trois héros du jour, ont vécu à Milet au VIe siècle avant J.-C. Leur aventure a consisté à se mettre à la recherche de l’arkhè. L’arkhè, c’est le principe fondamental, le commencement, la cause. On trouve cette racine dans archéologie, archétype et archange. Les premiers philosophes ont cherché, derrière la multiplicité des choses que nous observons dans le monde, un principe premier, quelque chose de plus fondamental, un élément fondateur. Quel est l’arkhè qui se cache derrière toute cette profusion, et dont elle découle? C’est un peu comme la recherche d’un ancêtre, et cela nous fait penser à la généalogie des dieux dont nous avons parlé dans PhiloX #2 avec Hésiode.
À vingt-cinq ou vingt-six siècles de distance, les réponses que nous allons rencontrer paraîtront peut-être bizarres, élémentaires, étonnamment matérielles, globalement irrecevables, mais il faut toujours examiner avant de juger.
Au sommaire de ce PhiloX :
Milet, terre d’origine de la philosophie
Thalès, le premier vrai philosophe
Anaximandre, à l’heure de l’apeiron
Anaximène, de l’air et encore de l’air
Bilan provisoire
En attendant le prochain PhiloX (quelques brèves et un joli match de foot entre philosophes)
Je publie désormais une lettre de nouvelles à quinzaine sur Substack, qui s’appelle PhiloX.
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Substack est un espace de création peuplé de nombreux écrivains, journalistes, artistes, de toutes tendances, dont quelques francophones comme moi. Vous y ferez peut-être votre marché…
Depuis le 29 janvier 2025, Le Prix du hasard est publié en feuilleton dans le Journal du Jura. Je souhaite bonne lecture à toutes les personnes qui le lisent sous cette forme.
La télévision locale TeleBielingue m’a invité à un entretien que l’on peut revoir ici ou en cliquant ci-dessous :
Je signale également que je présenterai mon livre lors de la prochaine Soirée littéraire biennoise qui se tiendra le 18 février prochain à 19h au restaurant Bierhalle à Bienne. Bienvenue !
C’est ennuyeux, les coquilles. J’ai lu et relu et re-relu les épreuves de mon livre, j’en ai trouvé un certain nombre, elles ont été corrigées. Un des premiers lecteurs m’a félicité parce qu’il avait pu lire le livre jusqu’au bout sans tomber sur une seule faute, ce qui est rare de nos jours.
Hélas, j’en ai laissé plusieurs, comme me l’a fait remarquer une amie, qui en a dressé la liste.
Je vous laisse le soin de les reporter dans votre propre exemplaire, si le cœur vous en dit.
Par bonheur, j’ai échappé à la pire des coquilles, celle qui consiste à oublier la lettre Q dans le mot “coquille”…
Pas tellement. Hier, pour me mettre à écrire, j’ai voulu connecter mon Magic Keyboard à l’iPad. Rien de plus simple ? Non, c’était compliqué, car ce clavier bluetooth était déjà jumelé à mon ordinateur de bureau, avec lequel j’utilise un autre clavier. Il a donc fallu déjumeler le clavier «magique» de l’iMac pour y parvenir. Hélas, en voulant le faire, mon doigt a glissé et c’est le trackpad que j’ai déjumelé. J’étais bloqué : impossible de déplacer le curseur, impossible de cliquer où que ce soit. Il me fallait un autre pointeur avec liaison filaire à l’ordinateur. J’ai fini par retrouver la souris de mon premier iMac couleur framboise, perdue dans un grand carton plein de vieux matériel informatique.
Une fois le trackpad reconnecté, j’ai pu déjumeler le clavier de l’iMac et le jumeler avec l’iPad. Ouf.
Pourquoi voulais-je cette connexion alors qu’un beau clavier Logitech Combo Touch est associé à ma tablette? Parce que le fonctionnement erratique de son pavé tactile me dérange quand j’écris. Le curseur saute à un autre endroit sans raison apparente. Sa surface est très sensible. Je voudrais le désactiver, mais ça n’est pas prévu. J’ai collé des post-it par dessus, mais ça n’a presque rien changé, raison pour laquelle, quand je travaille dans mon bureau, j’utilise un autre clavier pour éviter de toucher ce satané trackpad.
Au total, une demi-heure de perdue.
Si j’avais pris une feuille de papier et un crayon, ou un stylo, ou encore ma machine à écrire mécanique, j’aurais évité toutes ces contrariétés.
Quelques jours pour prendre des vacances. La météo n’est pas de la partie, c’est donc l’occasion de lire, de passer du temps avec les amis, d’écrire un peu, de réfléchir à la manière de reprendre, la semaine prochaine, mes activités régulières. Ce temps libre m’angoisse par moments : comment l’occuper, en tirer le meilleur parti possible, ne pas le laisser s’écouler sans que rien de spécial ne se passe ? Je rêve pourtant de ces moments quand j’en suis privé, et je me retrouve désemparé quand ils sont là. C’est bête.
À part cela, je viens de découvrir la dernière pub d’Apple pour le nouvel iPad. Je suis consterné. C’est la destruction de la culture.
Les lecteurs attentifs auront remarqué qu’il y a de la musique à certains moments du roman. Quand Emmanuel Dorn et son ami Ignace Jeannerat prennent l’apéro après leur séance de fitness, ils entendent une version inhabituelle d’Eleanor Rigby. Au lieu de celle des Beatles, c’est une version interprétée par Nguyên Lê, tirée de son album Songs of Freedom (2011). Nguyên lê est un guitariste de jazz français d’origine vietnamienne, et la voix est celle de Youn Sun Nah. Dans tous les cas, c’est la version studio que je préfère. Le dernier accord est une splendeur.
Justine Weiss écoute les Nocturnes de Chopin un soir dans son appartement, dans la version d’Arthur Rubinstein.
Autre moment musical: celui où Angela Daemmer célèbre sa nuit d’amour avec Emmanuel Dorn en chantant sa playlist amoureuse dans laquelle se trouvent Tina Arena avec Chains et Alicia Keys avec Fire we make.
Enfin, il y a des allusions à deux chansons. La première chanson n’est pas nommée. C’est À bout de souffle, que Claude Nougaro chante sur l’air de Blue Rondo A La Turk de Dave Brubeck. Un polar en trois minutes. Tout à la fin, en train de mourir, le personnage incarné par la voix de Nougaro évoque pour sa Suzy le rêve qui s’échappe : “les palaces, le soleil, la mer bleue, toute la vie, toute la vie…”, ce à quoi Justine, mon personnage, ne peut se résoudre à rêver quand elle y pense.
La deuxième est de Bob Dylan, All I Really Want To Do, quand Justine estime que toutes les choses que Dylan ne veut pas faire avec sa chérie sont exactement celles que le Paradigme veut faire avec nous.