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Écrire Le Prix du Hasard

Enfin !

Voir son livre imprimé, le toucher, le prendre en main, après tout le temps passé à y travailler en espérant sa publication un jour, quelle satisfaction et quel plaisir!

Pour le Prix du hasard, j’ai dû faire quelques efforts imprévus pour parvenir à jouir de ce moment.

Le 23 avril dernier, la boutique de la Couronne à Sonceboz organisait une petite exposition d’oeuvres d’écrivains de la région, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (dont j’ignorais jusque là l’existence). Invité à me joindre à l’événement pour une séance de signatures, je ne voulais pas manquer cette occasion et, sachant que mon livre était imprimé, je ne me suis pas préoccupé de savoir s’il était effectivement disponible.

Le 9 avril, j’ai reçu cette image que m’a envoyée la maison d’édition

Il ne l’était pas, car les pages, certes imprimées, n’étaient pas montées, la couverture devait passer au laminage et le brochage effectué. Les délais étaient trop courts pour que toutes ces opérations soient menées à temps, d’autant que le 18 avril, quand la presse a annoncé que je signerais mon dernier roman le 23, l’éditeur n’était pas au courant de l’événement.

Bref, le livre n’était pas prêt. J’ai donc, la mort dans l’âme, écrit un mail à l’organisateur pour lui dire que j’allais renoncer — sans savoir qu’au même moment, mon éditeur faisait imprimer en numérique une petite série de 50 exemplaires, qu’il était possible de faire relier avec une technologie plus rapide, à condition d’apporter les nouvelles pages imprimées chez le relieur et d’aller chercher les livres reliés une fois le travail terminé.

18 avril : le carton contenant les pages des 50 premiers exemplaires

J’ai fait les déplacements nécessaires, de chez moi à l’imprimerie de Sainte-Croix, de Sainte-Croix à Etoy où se trouve l’entreprise de reliure et, le lundi 22, je suis retourné à Etoy pour prendre livraison des exemplaires enfin disponibles. Le lendemain, j’ai pu me présenter avec les livres, recevoir les premiers lecteurs, rencontrer la presse, et me détendre un peu.

22 avril : je découvre les premiers exemplaires de mon livre
Et le 24 avril, premier écho dans la presse.

Que mon éditeur, les éditions Mon Village, et LG reliure soient remerciés pour leur beau travail et leur amabilité. Désormais, le livre est disponible chez le distributeur et en librairie.

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Écrire

Un trot de cheval sur une cour pavée

Je relis les épreuves de mon roman à paraître ce printemps. J’en suis à la relecture au plumeau, pour reprendre une des belles métaphores utilisées par Jean Guenot dans son excellent Écrire, Guide pratique de l’écrivain, éditions Guenot, Saint-Cloud, 1998. La relecture au plumeau intervient après la relecture au sabre, à l’issue du premier jet, elle-même suivie de la relecture à la colle.

C’est le moment de vérifier la grammaire, de traquer les répétitions, de corriger les coquilles sur les épreuves où le texte est déjà mis en page. Je redécouvre un texte que je n’ai plus relu depuis six mois. Quand la lecture cesse d’être fluide, c’est qu’il y a un souci. Alors j’élague, je biffe, je change une expression, je pars à la recherche d’un synonyme que je trouve souvent sur le site du CRISCO. Je réaménage les passages où la lecture est entravée, je fais la chasse aux scories, je retire le caillou dans la chaussure, je m’efforce de parvenir à la formulation la meilleure possible, celle dont je me demande pourquoi je ne l’ai pas trouvée du premier coup. Cela dit, je sais bien que lorsque j’ouvrirai mon livre au hasard, juste après avoir reçu le premier exemplaire, je tomberai une coquille oubliée en me demandant comment j’ai pu ne pas la voir.

Pour en revenir au style, à l’écriture, ce que j’aimerais entendre, c’est un trot de cheval page sur une cour pavée, selon une autre image de Guenot.

Le maître écrivain est un maître menteur. Il forge, il ajuste, il façonne; il découd pour recoudre des bouts de mensonge car il sait bien qu’il n’a pas d’autre moyen de dire la vérité (…) D’autant qu’elle ne se fait pas en soufflant dessus, la pénétrante musique du mensonge. On part de petites vérités. C’est piètre. Mentir s’apprend. Écrire aussi. Tous les humains sont des menteurs puisqu’ils ont recours au langage. Fort peu sont des écrivains. On va passer dix heures sur six feuillets de texte, les donner à lire. En moins de quatre secondes, tout lecteur un peu entraîné sait si vous avez ou non la cadence. L’écrivain se reconnaît sur la page comme un trot de cheval sur une cour pavée. Même loin, menu, intermittent. Même à travers une ou deux épaisseurs de sommeil. (…)
Écrire est un artisanat si mal payé qu’on ne peut continuer à l’exercer que par vanité d’auteur. Il y faut tant d’efforts, d’échecs, d’acharnement qu’on ose à peine dire le temps passé. Pourtant, dès que le texte paraît, écrire devient une activité reluisante. Dans la hiérarchie morale des métiers du livre, l’auteur vient tout en haut. On le punit de ce prestige en le payant en monnaie de singe. Puisqu’il tire des auréoles de ce qu’il écrit, la contrepartie tout à fait naturelle c’est de ne pas lui permettre d’en vivre.

Jean Guenot, Écrire, Guide pratique de l’écrivain, avec des exercices, Éditions Guenot, Saint-Cloud, 1998, pp. 23-24
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Écrire Le Prix du Hasard

Mon prochain roman

J’ai le plaisir de vous annoncer que mon prochain roman paraîtra durant le deuxième trimestre de 2024 aux éditions Mon Village.

Il sera dans la veine de Chasseral love, avec une intrigue policière, un ancrage local et… quatre fois plus de morts (mais pas plus de quatre). Il y sera question du hasard et de tout ce qui se met en place pour le dominer. Titre provisoire : Le Prix du hasard.

J’ai hâte de vous en dire davantage.

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Le Mème

Depuis la publication de Chasseral love l’année dernière, je travaille à un nouveau roman, qui aura lui aussi un ancrage local, mais dont les thèmes et les situations sont beaucoup plus larges.

Avec l’ancrage local, les personnages sont plus fortement incarnés que si je faisais du hors sol en les situant dans des endroits que je connais mal. On visitera donc le kiosque d’un village du Jura bernois, une start-up que je domicilie à Marin non loin du centre commercial, un poste de police à Bienne, où deux inspecteurs doivent résoudre l’énigme de deux meurtres étranges. C’est peut-être anecdotique, mais l’histoire que je raconte pourrait se passer dans quantité d’autres endroits.

La dimension universelle est suggérée par le titre de travail de mon roman : Le Mème. Le mème est pour moi un micro-élément de conduite humaine (il existe d’autres définitions). Imaginez qu’on analyse nos comportements en les réduisant à des unités (les mèmes) étiquetables en fonction des relations qu’elles peuvent entretenir avec d’autres micro-comportements. Nos conduites deviendraient comme un langage sur lequel on peut travailler. Il existe des analyseurs syntaxiques, des parsers capables de traiter de grandes quantités de textes et d’y repérer des formulations typiques, des clichés, par exemple les stéréotypes féminins et masculins dans la littérature. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les comportements humains ? Si on enseignait ces éléments et des clés d’analyse aux ordinateurs, si on demandait à l’intelligence artificielle de dégager des unités comportementales significatives, on établirait une grammaire et une syntaxe comportementales permettant d’analyser, puis de prévoir, puis de déterminer les comportements, aussi bien ceux d’une personne seule que ceux de plusieurs personnes qui interagissent.

Ingénierie sociale, vieux rêve ! Supprimer autant que possible le hasard et les ambiguïtés ! Le gouvernement parfait. L’horreur, à coup sûr, mais quand je lis les journaux, je vois certaines recherches aller dans cette direction. C’est un thème important du Mème. Et les personnages dans tout cela ? Ils sont bien occupés, et moi avec eux.

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Écrire

Trois mois

Cela fait trois mois que je n’ai rien publié ici. Trois mois ! Je dois retrouver l’habitude de dire mes préoccupations et mes histoires, pas pour les lancer à la face du monde, mais parce que j’ai besoin de réactiver ce blog avant que je ne l’oublie.

Et c’est important. Le blog reste un outil essentiel pour réfléchir pendant un certain temps sur des thèmes que je considère importants. Marc Weidenbaum le dit dans son propre blog Disquiet.com. Tenir un blog permet de laisser une trace de ces réflexions, un peu comme l’escargot avance en laissant derrière lui sa traînée de bave. L’histoire du Petit Poucet montre que les traces sont vitales : elles lui ont permis de ramener ses frères à la maison.

J’emprunte cette image à une citation de William Kenstridge trouvée sur le blog d’Austin Kleon, cet encourageur qui ne cesse de proclamer : Keep going ! continue !

Voilà, ce n’est pas très long, mais les liens vont vous conduire vers des choses intéressantes.

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Écrire

Byword aime WordPress

Je viens de lire dans le blog d’Alan Jacobs qu’on peut écrire des choses dans Byword et les publier via WordPress sans difficulté. Je l’ignorais et Je me fais maintenant un devoir de vérifier la chose.
Parce que cela change carrément la donne.
Reste à trouver la procédure qui permet de faire cela depuis mon iPad. Pour cela, il faut trouver les commandes qui permettent d’exporter le texte vers Worpress, et je cherche, je cherche.
OK, touche ESC. Puis appuyer sur les trois points en haut à droite et on choisit « Publish ».

Il ne reste plus qu’à indiquer le nom du site, le nom de l’administrateur et le mot de passe. Et ça fonctionne.

Merci Alan.

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Bouts d'essai Écrire

Tant qu’à faire…

Tant qu’à faire, il faut faire, il faut se donner cette exigence, jour après jour, de poser les mots après les mots pour  garder vivant ce processus bizarre qu’est l’écriture. Comme une création qui doit se poursuivre indéfiniment pour ne pas retomber dans le néant. Et donc, sans l’avoir délibéré, prévu ni planifié, poser un mot après l’autre pour dévoiler la suite de l’histoire, de la réflexion, de l’invention. Si je renonce à cette exigence, je me laisse aller à ma pente paresseuse, je renonce à avancer et à découvrir ce que ma phrase va, en fin de compte, exprimer, rendant la suivante possible, et une autre après elle. L’histoire, la réflexion, la découverte ne viennent pas toutes seules : il faut tirer sur le fil pour alimenter la suite, comme la personne qui tricote continue de tirer sur sa pelote pour augmenter le pull d’une rang, puis d’un autre, jusqu’à ce qu’il soit complètement réalisé. Sauf qu’elle a un projet précis, un patron, un modèle. Tel n’est pas toujours le cas dans le processus de l’écriture.

Dans la création, le processus est plus important que le résultat final. Impossible de produire de l’excellent à tous les coups. Il y a des échecs, des ratages, des amélirations, quelques réussites encourageantes. Je le vois en tant que participant aux défis hebdomadaires du site 52frames, qui propose aux gens qui aiment la photo de poster chaque semaine une image prise la semaine même, sur un thème imposé. Un compteur automatique indique le nombre de semaines consécutives pendant lesquelles on a relevé le défi. Les participants sont invités à commenter les photos des autres, et une forme de communauté se créée. On voit bien que toutes les photos postées par les autres ne sont pas des chefs-d’oeuvre, et du coup on se gêne moins d’envoyer une image moyenne.

Mais mieux vaut une image moyenne, ou faible, que rien du tout : voilà le secret. 

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Écrire

Réamorçage

Ce n’est pas qu’il ne se passe rien dans le monde, ni qu’il n’y ait rien à dire sur le coronavirus et le confinement qu’on nous demande d’observer. La planète s’est arrêtée, le pétrole coûte moins que rien, les services de santé sont au front, et les gens qui guérissent du Covid-19 témoignent qu’ils ont passé par des moments très difficiles. Étant moi-même une “personne à risque”, je reste prudent. Je vais quand même courir, tôt le matin, à la campagne, dans des lieux où je ne croise, exceptionnellement, que d’aussi vieux que moi. Je serais malvenu de me plaindre, j’ai de l’espace en suffisance chez moi. Je ne vais pas faire exprès d’aller m’exposer dans des endroits où je risquerais ensuite d’infecter d’autres que moi.

Mon petit souci est différent. Le confinement fait tourner mon moteur d’écrivain au ralenti. Le roman auquel je travaille a de la peine à avancer. Je ne peux ni visiter les endroits que j’ai choisis comme cadres de l’action, ni rencontrer des gens pour me renseigner sur leur travail, les observer quand ils y sont, respirer les ambiances, prendre des notes, capter des images. J’ignore quand cela redeviendra possible. Sans ces aliments extérieurs, ma progression est à la peine. À cela s’ajoutent des engagements et des responsabilités qui, tout à coup, réclament toute mon attention et toute mon énergie. Les vidéoconférences sont précieuses pour garder le contact avec ses proches éloignés (curieuse expression), mais aussi des outils qui vous obligent à danser sur des musiques que vous n’auriez pas choisies. Voilà comment je perds la paix et la sérénité, la distance et la disponibilité dont j’ai besoin pour écrire. Je voudrais faire taire les soucis du dehors, mais ils ne m’entendent pas. Je ne parviens pas à m’anesthésier pour les oublier, et même si j’en étais capable, je craindrais que cette anesthésie ne s’étende aux choses dont j’ai besoin pour écrire.

Soucis de luxe, j’en conviens, mais comme une partie du sens de mon existence vient du travail avec l’écriture, je décide de reprendre ce blog, de me contraindre à écrire quelque chose et à le publier ici, quitte à parler de tout et de n’importe quoi pour réamorcer la pompe. La suite viendra, je l’espère, plus facilement.

Photo by Jen Theodore on Unsplash

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Écrire Organisation

Pomodoro – pour surmonter les blocages

Pas grand-chose à voir avec les tomates, sauf si la minuterie de cuisine en a la forme…

Original téléversé par Erato sur Wikinews italien. — Transféré de it.wikinews à Commons par Fale utilisant CommonsHelper., CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4719295

La technique Pomodoro est une astuce pour surmonter un blocage quand on est en panne “créative”. Panne d’inspiration, panne du désir ou de l’envie de se mettre au travail : parce qu’il y a tellement d’autres choses qu’il faudrait faire, ou parce qu’on ne sait pas comment aborder une tâche difficile ou complexe. Je l’utilise souvent quand je suis dans cette situation, et je trouve qu’elle est efficace.

Elle consiste à se décider de se mettre au travail pour une durée limitée, typiquement de 25 minutes. On enclenche une minuterie de cuisine ou tout autre dispositif comparable pour 25 minutes et on se met au travail aussitôt. C’est plus facile, parce qu’après les 25 minutes fatidiques, on sera libre d’arrêter, ou de continuer si la motivation est revenue. La plupart du temps, c’est ce qui se passe. Et on peut alors continuer le processus en ajoutant une nouvelle période de 25 minutes.

Il est recommandé de faire une pause de cinq minutes après chaque périodde de 25 minutes. Temps de repos, occasion de se demander si on va continuer ce qu’on a entrepris ou passer à autre chose. De même, après trois périodes de travail consécutives, on devrait s’accorder un quart d’heure de pause.

Si vous vous sentez plus à l’aise avec des périodes detrente minutes, ce n’est pas un problème. D’après les spécialistes de la technique Pomodoro, 25 minutes sont l’idéal.

La prochaine fois que vous n’aurez pas envie de vous mettre au travail, essayez. Ça ne vous engage que pour 25 minutes.

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Écrire Organisation

Contacts à problèmes

Les contacts problématiques sont irritants, même quand il s’agit de ceux des appareils électroniques. Je suis confronté à deux accessoires récalcitrants.

Le premier, c’est le clavier de mon iPad, un clavier Apple qui sert en même temps d’étui. J’ai mis du temps à me faire à l’utilisation de ce “Smart Keyboard”, mais une fois l’habitude prise, c’est un bon outil. Sauf quand il refuse de fonctionner, en affichant un message disant que “cet accessoire ne fonctionne pas avec cet appareil”, ce qui est évidemment faux, parce qu’il a longtemps fonctionné avec cet appareil, pour lequel il est d’ailleurs expressément conçu. Mais voilà, le contact se fait mal entre le clavier et la tablette. En réessayant plusieurs fois, on parvient à le faire fonctionner… de moins en mois souvent, et de moins en moins bien : intermittences, ralentissements, erreurs. La confiance est rompue.

J’ai trouvé un dépannage sur un forum. Constatant que tout clavier neuf fonctionne sans problème, un utilisateur en a déduit que le clavier utilise un système de connection activé par un aimant et que ce contact se fatigue au point que l’aimant activateur situé dans la tablette ne suffit plus. Dès lors, au moment de raccorder le clavier à la tablette, il faut frotter le clavier avec un aimant au-dessus des touches 1 et 2 pour qu’il se connecte à nouveau – pendant un certain temps. Il faut renouveler l’opération le lendemain, et ainsi de suite. La confiance n’est pas rétablie.

Mon clavier, acheté il y a trois ans, n’est plus sous garantie. Sur les forums, je constate que je suis loin d’être le seul à rencontrer ce problème. Le vrai dépannage serait qu’Apple reconnaisse un défaut de conception et remplace ces claviers sans discussion.

Il y a du nouveau. J’ai signalé le problème le 3 novembre au service après-vente d’Apple et je viens de recevoir un clavier de remplacement. Sans frais, pour autant que les techniciens constateront effectivement le défaut. Magnifique ! …à un détail près : c’est un clavier américain, pas un clavier suisse. J’ai l’habitude de taper presque à l’aveugle et l’inversion du Z et de l’Y ne me gêne pas. Mais les caractères accentués ne sont pas visibles, et les signes de ponctuation, parenthèses, les &%Ç, § et autres $£! ne sont pas au bon endroit. J’ai retourné le clavier défectueux en demandant qu’on me renvoie un clavier avec la disposition des touches dont j’ai l’habitude.

Le deuxième, c’est une paire d’écouteurs Bose SoundSport Free Wireless, que je porte quand je vais courir Ils sont excellents, mais la recharge devient de plus en plus aléatoire à cause d’un mauvais contact entre l’écouteur de droite et la boîte de recharge, malgré mes nettoyages répétés. Ils sont encore sous garantie, et je vais les faire remplacer. Pour la deuxième fois.

Bonne nouvelle (fin novembre) : ils ont été remplacés sous garantie par Microspot, qui m’a même fait parvenir une copie du bulletin de livraison qui sert de garantie, et que je n’avais pas conservé. Merci à eux.

Le temps perdu à s’irriter et à faire ces démarches, lui, ne sera pas remplacé. Les vieux outils étaient plus durables.